La sanctification de Elliot Hodge, que vous trouverez ci-après en français, nous a été fait connaître par Doyle Davidson en Août 2012. Voici les propos de Doyle à ce sujet :
''En 1940 j'ai assisté à plusieurs sermons d'Elliot Hodge à l'église Redwood, située à l'intersection de la voie Jasper/Comté de Newton au Missouri. Toutefois, je ne l'ai jamais entendu témoigner de ce qui lui était arrivé lorsqu'il a perdu son bras. Ce témoignage encouragera très certainement toute personne qui croie en Dieu. Elliot Hodge était un jeune garçon rejeté des hommes, persécuté, critiqué et à qui l'on demandait d'aller voir ailleurs, cependant il semble qu'il n'ait jamais abandonné. Un jour Dieu est intervenu dans sa vie. Ce témoignage très certainement glorifie Dieu !
La page 18 témoigne de mon oncle Floyd et de mon grand-père Luther Davidson. L'un des deux a donné son sang à Elliot Hodge. C'est pour vous dire combien ma famille le connaissait. Je vous encourage à lire cette bibliographie avec un cœur et un esprit ouverts et que vous laissiez Dieu vous administrer.
Que Dieu vous bénisse. Doyle Davidson''
The Sanctification of Elliot Hodge, which is being translated in French, was made known by Doyle Davidson in August 2012. The english version can be found at his website doyledavidson.com – posting index. Here is his personal testimony about Elliot Hodge:
''I heard Elliot Hodge speak several times in the 1940’s at Redwood Church, on the Jasper/Newton County line in Missouri. However I never heard him share this testimony of what happened when he lost his arm. It will certainly encourage a person that is believing God. Elliot Hodge was as a young boy rejected of men, persecuted, criticized, told to go on someplace else, yet it doesn’t appear that Elliot ever gave up. One day God intervened into his life and this testimony most certainly gives Glory to God!
On page 18 there is a testimony about my Uncle Floyd and my grand father Luther Davidson. One or the other gave blood to Elliot Hodge. That’s how well my family knew him. I recommend you read this with an open heart and an open mind and let God minister to you.
God bless, Doyle Davidson''
LA SANCTIFICATION DE ELLIOT HODGE : Une esquisse de ma Vie
PREFACE
Salutations à tous les très chers saints du Très-Haut. Ils m'ont demandé de faire le récit de mon expérience à l'hôpital et de dire comment le merveilleux Dieu des Cieux a manifesté Sa très grande puissance pour me guérir alors que tout autre moyen avait échoué. Je voudrais commencer tout d'abord par vous faire une brève esquisse de ma vie dans le péché et ensuite vous dire comment Dieu m'a délivré du péché.
Je n'ai rien d'un écrivain, mais pour tous ceux qui sont intéressés, je souhaite décrire, sans ambages, ma vie ancrée dans le péché et la miraculeuse conversion que notre Seigneur et Sauveur Jésus a opéré en moi, et à qui je donne toute la gloire.
LE DÉBUT DE MES ERRANCES
Je suis né à Bluefield, en Virginie de l'Ouest, le vingt-six décembre 1885. J'étais le premier enfant de Monsieur et Madame George Hodge. Nous avons vécu dans cette région jusqu'à mes douze ans. Nous avons ensuite emménagé à l'Ouest de la Caroline du Nord quand mes parents se sont séparés. Un beau-père est alors venu s'installer à la maison et nous avons déménagé pour Evansville, dans l'Etat de l'Indiana. A partir de ce moment-là, nous n'avons pas cessé d'aller d'un endroit à un autre.
De l'Indiana, nous partîmes successivement en Illinois, au Missouri, en Arkansas, et au Kansas. C'est là que ma très chère maman est décédée en l'an 1904. Mon père biologique l'a survécu d'une année. Pour autant que je sache, tous les deux sont morts dans le péché, n'ayant jamais fait la paix avec Dieu. Je me suis retrouvé orphelin à presque dix-sept ans et avec un beau-père que je n'aimais pas et qui ne m'aimait pas non plus ; nous n'avions aucun terrain d'entente. C'est à partir de ce moment-là que ma carrière a commencé.
Ma mère est décédée le quatre février 1904, et j'ai quitté la maison le vingt-deux février suivant. Je suis parti à l'aventure quittant une petite ville nommée Litchfield, au Kansas, en direction du sud.
Je ne savais pas où aller, mais cela n'avait pas d'importance, je voulais simplement partir quelque part. Je me sentais un peu comme un sans domicile, sans ami, n'ayant personne vers qui me tourner pour me conseiller. J'ai ressenti ce que David a dit ressentir dans le Psaume 142:4 :''Regarde à droite ... tout refuge est perdu pour moi ;il n'y a personne qui s'enquière de mon âme.'' J'ai dérivé vers le sud sans aucun but précis, puis enfin je me suis arrêté dans une petite ville connue sous le nom de Neosho, au Missouri.
J'y ai travaillé là quelques jours pour la société de déménagement C. C. Peterson, une ancienne connaissance de la famille. Ayant toujours la fièvre de rouler ma bosse, comme certains disent, sans amis dans le monde et ne sachant pas comment me lier d'amitié, je suis reparti cette fois-ci vers la ville Denning, en Arkansas. Nous y avions vécu auparavant quand j'étais un jeune garçon, et j'ai pensé que peut être je pourrais y rencontrer quelqu'un que je connaisse. Là, j'ai entrepris un travail à la mine qui fabriquait des bornes de route. Mais je sentais que je devais continuer ma route sans jamais vouloir m'arrêter. Personne ne se souciait de moi. J'avais reçu très peu de mots de gentillesse à mon égard depuis la mort de ma maman, et à ce stade de ma vie, j'ai commencé à prendre conscience de ce que représente une maman dans la vie d'un garçon ou d'une fillette. Sans maison, sans aucun endroit où aller, et sans vraiment d'amis, j'ai décidé de poursuivre mon chemin.
Ecoutez, si vous n'avez jamais connu une telle condition, vous ne pouvez pas comprendre l'attente qui remplit le cœur d'un garçon qui se trouve sans domicile, sans ami sur ce très grand cercle qu'est la terre. Donc, sans aucun but précis, vers les trois heures de l'après-midi, je suis allé au siège de la société minière qui m'employait nommée ''Coal and Coke Company'' et j'ai terminé mon contrat, empoché mon salaire et j'ai repris une fois de plus mon chemin d'errance.
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